David Barabé tentera un saut de huit pieds en échasse sauteuse le 24 avril au Centre sportif. |
Photo : Michel Caron |
10 avril 2008
Battre le record Guinness du plus haut saut en échasse sauteuse (aussi appelée pogo stick). C'est le défi plutôt original que tentera de relever David Barabé, étudiant en génie mécanique, le 24 avril au Centre sportif de l'Université de Sherbrooke.
Pour réaliser ce projet, David Barabé devra sauter par-dessus une barre fixée à huit pieds et retomber les deux pieds sur son échasse. «Je suis bien confiant de réussir, explique-t-il. On a déjà accompli l'exploit à quatre reprises lors de nos séances d'entraînement.»
Avec quatre étudiants en génie mécanique et un étudiant en communication, David Barabé a créé le groupe Altitude. Ensemble, ils travaillent au projet Pogo stick extrême de l'Université de Sherbrooke (PSEUS) depuis plusieurs mois.
«Nous avons conçu nous-mêmes le pogo, raconte David Barabé. La clé de notre travail se trouve dans le système d'injection d'air. Cette échasse est tellement performante qu'elle peut facilement atteindre 11 à 12 pieds de hauteur. Ce n'est pas à mettre entre toutes les mains! Ça prend une certaine expérience pour manipuler un engin de la sorte.»
Cette expérience, David Barabé l'a acquise petit à petit au cours des derniers mois. «Je me suis beaucoup entraîné, explique-t-il. Ce défi est autant sportif que technologique. Je suis plus en forme aujourd'hui que lorsque j'ai commencé mes études!»
Le pogo stick est un sport qui gagne présentement en popularité, particulièrement aux États-Unis, mais qui est encore bien peu connu au Québec. «C'est bien sûr un sport extrême, soutient David Barabé. Il faut savoir maîtriser les risques qui y sont associés.» Mais le jeune homme n'en est pas à sa 1re expérience dans ce domaine, lui qui a toujours aimé faire des sauts en planche à roulette ou en planche à neige. «Le pogo est une bonne façon de combiner ma passion pour les sports extrêmes et ma passion pour le génie», explique-t-il.
Plus tard, David Barabé espère pouvoir travailler dans le domaine du cirque ou du cinéma afin de concevoir des engins permettant de faire des cascades ou des effets spéciaux, une branche du génie encore peu exploitée au Québec. «C'est pourtant un domaine fascinant, s'exclame-t-il. Ça émerveille les gens. Chose certaine, ça m'émerveille, moi! J'ai toujours aimé sauter et j'ai toujours voulu voler!»
«Le projet PSEUS, c'est comme une carte d'affaire pour moi, conclut David Barabé. Je voulais faire quelque chose de spécial, que personne n'avait fait avant. Ce qui est bien à l'Université, c'est que tu peux manquer ton coup. Heureusement, ce n'est pas ce qui s'est produit!»
Les curieux pourront donc assister à son exploit le 24 avril dès 10 h 30 au Centre sportif.
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